Le paradoxe des 2 mois

"On attend la suite, le milieu, la fin" (Grande Sophie) mais en même temps on commence à s'habituer à notre petite vie à l'étranger… C'est ça le paradoxe des 2 mois…

On en peut plus de la nourriture asiatique, on veut des croissants au matin, un bon steak bien saignant le midi et une fondue le soir!!! On devient un vrai petit franchouillard… Pourtant, on a jamais été aussi ouvert sur le monde, on est toujours et encore émerveillée par la nourriture qu'on découvre et on s'étonne d'avoir envie d'un Mee Goreng ou d'un Red Curry encore et encore...

2 mois, et en fait on est au beau milieu! Au bout milieu du séjour, au bout milieu de deux pays et de deux cultures… A l'étranger, on apprend ce qu'est la nostalgie, mais on apprend surtout à comprendre l'intérêt de faire se rencontrer plusieurs cultures. Les avantages de la réunion de deux choses différentes pour créer une nouvelle entité réunissant les qualités de chacune d'entre elles. On commence à apprécier de vivre à l'autre bout du monde, mais aussi à éprouver un certain manque des gens, de la culture, de la langue et de la nourriture...

Etonnamment, je sais très bien qu'une fois rentrée, je vais avoir qu'une envie, c'est de faire partager mes découvertes avec les gens qui sont restés en France pour faire durer le voyage encore un peu, parce que le retour, c'est pas totalement la fin...